mardi 4 août 2009

Bon anniversaire, Mr President Obama


Il souffle aujourd’hui sur ses 48 bougies. Il est encore jeune et a tout son avenir devant lui. Mais il est à la tête de la première puissance mondiale, ce qui en fait un homme pas comme les autres. Installé à la Maison Blanche le 20 janvier 2009, le président de la première puissance mondiale doit travailler dur pour sortir son pays de la crise lui léguée par George Bush, son prédécesseur. Il a effectivement pris des mesures courageuses pour contenir la crise financière, ce qui permet aujourd’hui aux USA de voir le bout du tunnel. Mais les Américains exigent davantage. Le charme du président ne suffit plus. Il leur faut des résultats et hic et nunc. Ceux qui ont perdu leur emploi ou sont incapables de rembourser le crédit pour s’offrir une maison et qui en ont été chassés ou sont sur le point de l’être veulent voir le président leur redonner sourire. Ce n’est pas facile. Le congrès ne lui facilite pas toujours la tâche. Mêmes les démocrates ne sont pas toujours convaincus des décisions qu’il prend. En témoigne ce débat interminable sur la réforme du système de santé qui devrait offrir une couverture maladie à au moins 46 millions d’Américains qui en sont dépourvus. Le problème est que cette couverture maladie va coûter des milliards de dollars qui ne seront pas facile à trouver par ces temps de crise. Barack Obama qui le sait, tient à sa réforme. Véritable casse-tête pour un problème en souffrance depuis une quarantaine d’années et qui relègue bien d’Américains dans le monde du sous-développement. Honteux tout de même pour un pays de la taille des Etats-Unis. Les congressistes, eux, ont leur propre calendrier. Ils vont bientôt prendre leurs vacances, laissant au président le temps de poursuivre le lobbying, quitte à convaincre certains à voter cette réforme de la sécurité sociale dans son volet couverture maladie.

On aura ainsi compris que le président a tenu à fêter, dans la discrétion ce 48ème anniversaire de sa naissance, loin des tintamarres. 58 sénateurs démocrates et deux indépendants qui votent généralement avec eux, seront associés à la petite cérémonie organisée pour ce faire à la Maison Blanche. On l’aura compris : le temps n’est pas aux réjouissances. >Quand la cote de popularité du président passe sous la barre de 60% d’opinions favorables, il est plus que temps de transformer l’essai. Le « yes we can » doit devenir absolument une réalité.

Pour le moment, souhaitons tout de même un bon et joyeux anniversaire à Mr President. Il le mérite bien après six mois de fonctions.

Mona Kumbu

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